Parti Communiste Français
Parti communiste français (pcf). 2, place du Colonel-Fabien, 75019 Paris, architecte Oscar Niemeyer (Brésilien). http://www.pcf.fr/w2/la_une.php
Parti Communiste Français depuis 1972
Adhérents. A l'origine : 110 000 sur 150 000 à la sfio avant la scission. 1922 80 000. 23 65 000. 24 57 000. 25 76 000 (après le succès du Cartel). 26 55 000. 28 25 000. 30 38 000. 33 - de 25 000. 36 (25-5) 163 000 (dont 38 000 Jeunesses communistes) ; (14-10) 371 027 (dont 96 492 Jeunesses communistes). 38 320 000. 44 (déc.) 384 228. 45 785 292. 46 814 285. 47 474 629, (907 785 cartes délivrées). 50 482 700. 52 330 000. 54 358 400. 61 300 000. 69 380 000. 70 491 000. 78 520 000. 84 380 000. 85 352 000. 86 340 000. 87 330 000. 88 (702 864 dont actifs ayant un emploi 54 %). 96 274 862. 98 210 000.
Organisation. Comité national (147 membres) ; Conseil nat. : bureau national (30) ; Secrétariat (10). Fin 1985 : 27 000 cellules (entreprises 9 000, locales environ 12 000, rurales plus de 6 000) ; fin 1998 : 12 000 cellules regroupées en 1 800 sections. Congrès : réunit tous les 3 ans les délégués des fédérations (1 par département) dirigées par un comité fédéral élu par conférence fédérale : fixe les orientations du parti, élit le comité national (qui élit en son sein bureau national, secrétariat, secrétaire national), une commission de contrôle financier et une commission d'arbitrage. Comités régionaux, comités de parti : dans certaines entreprises ou ensembles d'habitations dans lesquels rayonnent plusieurs cellules.
Presse. Quotidiens : l'Humanité (fondé 1904 par Jean Jaurès ; déficit 1998 : 17,4 millions de F) http://www.humanite.presse.fr/journal/, la Marseillaise, l'Écho du Centre. Hebdomadaires : l'Humanité-Hebdo, la Terre. Mensuels : les Cahiers du communisme, Économie et Politique, Regards, l'Avant-Garde (MJC), Clarté (organe de l'UEC). Éditions. les Éditions sociales. Imprimeries : une dizaine dont Paris-Province-Impression.
Élus. Députés : nov. 1946 : 166 ; mars 1978 : 86 ; juin 1981 : 44 ; mars 1986 : 35 ; juin 1988 : 26 ; mars 1993 : 23 (dont enseignants 9, techniciens 4, ouvriers 4, employés 5, politique permanent 1). Meilleur % en 1993 : Réunion 25,95 (1986 : 29,37 ; 88 : 37,19 ; 92 : 17,94) ; Allier 24,68. % en région parisienne : S.-St-D. 9,98 http://www.93.pcf.fr/, V.-de-M. 15,99, Hts-de-S. 10,32, V.-d'O. 10,14, Essonne 9,52, S.-et-M. 7,75, Yvelines 6,13, Paris 5,30 ; juin 1997 : 36. Députés au Parlement européen : 7 (élus 12-6-1994). Sénateurs : 16. Conseillers : régionaux 153, généraux 290, municipaux 21 350. Pts de conseil général : 3 (Allier, Seine-St-Denis, V.-de-M.). Maires : en 1978 : 1 481 ; 83 : 1 464 ; 89 : 1 120 (dont 46 villes de plus de 30 000 h.).
Parti Communiste Français, Financement
Financement du pc. Officiel : recettes
(en 1995) : 119 932 331 F dont 15,3 millions de F de cotisations versées
par 585 661 adhérents, indemnités des élus, soutien des
électeurs et militants. Dépenses : 119 987 962 F dont salaires
et dépenses des permanents, hors cotisations sociales, 31 millions de
F. Occulte : la loi interdit le financement d'un parti politique par des capitaux
étrangers. Cependant, les archives saisies au siège du comité
central du pcus à Moscou, après la chute du régime communiste,
auraient révélé que pcf et d'autres " partis frères
" bénéficiaient d'une aide annuelle du Fonds de soutien aux
organisations de travailleurs de la gauche créé par Staline en
1940. Le pcf aurait reçu, pendant dix ans, 2 millions de $ par an plus
1 million de $ en 1987 (pour l'élection présidentielle de 1988
?). Selon le procureur général adjoint de Russie (déclaration
10-2-1992), le pcf aurait reçu en dix ans 24 millions de $ en liquide,
par l'intermédiaire d'agents du KGB. Des quittances du pcf figureraient
dans les archives du pcus dont certaines signées par Gaston Plissonnier
ou Maxime Gremetz. Une autre partie de cet argent, venant du compte no1 de Vnechekonombank,
transitait par la Banque du Commerce extérieur à Paris. Les dirigeants
du pcf ont démenti ces allégations.
Nota. - Le député (ou sénateur) communiste ne perçoit
que le quart de son indemnité parlementaire et verse le reste à
la trésorerie du parti, qui prend alors à sa charge ses frais
professionnels.