Violences urbaines

DEGRE ET FONCTIONNEMENT DE L’ECHELLE*

- degré 1 : violences en bandes dénuées de caractère anti-institutionnel (délinquance crapuleuse en bande, razzia dans les commerces, règlements de comptes, rixes, rodéos et incendies de voitures volées, vandalisme)

- degré 2 : injures verbales et gestuelles contre les adultes, provocations collectives contre les vigiles, vandalisme furtif contre les biens publics

- degré 3 : agressions physiques sur les agents institutionnels (contrôleurs, enseignants, militaires, pompiers, travailleurs sociaux, vigiles) autres que policiers

- degré 4 : attroupements lors d’interventions de police, chasse aux dealers, lapidation de voitures de patrouille, manifestations devant les commissariats, menaces téléphoniques aux policiers

- degré 5 : attroupements vindicatifs freinant les interventions, invasion du commissariat

- degré 6 : agressions physiques contre les policiers, attaque ouverte du commissariat, embuscades, pare-chocages

- degré 7 : vandalisme massif, ouvert (jets de cocktails molotov, saccage de vitrines, de voitures) en un temps généralement bref, et sans affrontement avec les forces de l’ordre, de la part de 15 à 30 jeunes

- degré 8 : émeute, guérilla, saccages massifs suivis d’affrontements avec les forces de l’ordre, répétition 3 à 5 nuits d’affilée, de la part de 50 à 200 jeunes

* L’insécurité des quartiers sensibles : une échelle d’évaluation, les cahiers de la sécurité intérieure, n° 14, octobre 1993

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